Transaction entre Guilhermus Gayrau et Georgius Calviac [1] et Catherina Gayrava, son beau-frère et sa sœur, au sujet de la part d’héritage du premier.
Acte sur parchemin, amputé de la partie supérieur, ce qui nous prive de la date (XVe siècle ?) [2]
Transaction entre Guilhermus Gayrau et Georgius Calviac et Catherina Gayrava, son beau-frère et sa sœur, au sujet de la part d’héritage du premier. [3]
Feu Bernard Gayrau, de la paroisse de Saint-Hilaire [Sanctus-Ylarius, aujourd’hui Cne de Trémouilles] avait eu deux enfants Catherina Gayrava, épouse de Georgius Calviac [4], et Guilhermus Gayrau .
Malade, mais sain d’esprit, ayant une bonne mémoire, il avait fait son testament et désigné sa fille comme son héritière universelle (ligne 14) et son fils comme son héritier particulier.
Après sa mort et notification de son testament, Guilhermus avait reproché à sa sœur et à son beau-frère de ne pas lui avoir remis ce qui correspondait à sa légitime, ses droits paternels, maternels et fraternels.
Dans un désir réciproque de paix, Guilhermus et Georgius, en son nom et au nom de Catherina, ont transigé comme suit devant le notaire de Comps (ligne 26).
Ils s’engagent à remettre à Guilhermus 23 livres tournois (ligne 35), réglable aux termes suivants : deux livres sur le champ et une livre chaque année, à la même date (lignes 36 à 38). En signe de cet engagement, Georgius remet symboliquement l’acte notarié (lignes 46 et 47).
Suivent les garanties et références quasi rituelles, frayresqua, falcidia, quarta trebellianica, etc. (ligne 48 et suivantes). Si nécessaire, on fera appel aux juridictions concernées, comme celle de l’official de Rodez (ligne 56).
Deux lieux sont mentionnés : le mas de Foyssac [5] , sans doute résidence des Gayrau, [6] et Comps, celle du notaire.
Témoins :
- Bernard Bès, cordonnier de Comps,
- Bernard Pougenc, du Viala [Cne de Comps],
- Brenguier Maset du mas de Foyssac (lignes 77-78).
Notaire de Comps : Jean Petrucie (?), qui a reçu l’acte et a tiré de ses registre une ou des copies sur parchemin, revêtues de son seing (ligne 79 et seing), destinées aux parties.
Jean Delmas