Le Cercle Généalogique de l’Aveyron.
Une institution de recherche et de référence au rayonnement régional.
Il y a 27 ans, pour mener leurs travaux, les chercheurs en sciences sociales, universitaires, érudits locaux, ou simples amateurs de généalogie, ne pouvaient s’appuyer que sur quelques institutions publiques dont la modernisation des moyens était inexistante. Il y avait dans notre département : les Archives Départementales de l’Aveyron, les Archives municipales des villes importantes, et les centres de documentation de sociétés savantes telles : la Société des Lettres sciences et arts de l’Aveyron, la Société des Amis de Villefranche et du Bas Rouergue et la Société d’Etudes Millavoises pour ne citer que les plus importantes. Les recherches étaient fastidieuses, longues et coûteuses, souvent décourageantes.
La base de données du CGA :
Un incomparable et incontournable accélérateur de recherches :
A la fin des années 1980, la généalogie connaît en France un développement tout à fait exceptionnel. Le souci de retrouver les origines et l’histoire des familles apparaît comme un véritable besoin social, vital. En 1986, naît à Millau, le Cercle Généalogique de l’Aveyron. Ses fondateurs comprennent, de suite, que le nouvel outil informatique qui pointe alors son nez, va changer totalement le monde. Les membres de l’association se mobilisent d’emblée pour collecter et identifier les actes essentiels à la réalisation de leur passion. Chacun à sa mesure investit les mairies et les Archives Départementales de Rodez, pour dépouiller et collecter les fiches d’Etat-civil. Vingt-sept ans plus tard, le Cercle Généalogique de l’Aveyron (CGA) est devenu une véritable institution dans le domaine de la recherche historique, économique, sociale. Fin 2012, La base de données rassemble 1.715.000 actes BMS, Baptêmes, Mariages, Décès et 335.000 actes issus des registres notariés. Bien que basé à Millau, le CGA procède au dépouillement des données touchant la totalité des communes aveyronnaises. Près de 60 % d’entre elles sont concernées par les dépouillements des bénévoles. Le plus ancien acte enregistré date de 1531. Grace à la base de données du CGA, les chercheurs disposent d’un fabuleux accélérateur de recherche.
Tout d’abord la consultation des membres.
Le travail de lecture de collecte des membres bénévoles est indispensable à l’enrichissement permanent de la base de données.
Chaque jour ouvrable ce sont 333 nouveaux actes qui viennent s’ajouter aux précédents. Le local de l’association, doté de postes de consultation, est devenu le lieu central où se retrouvent les membres de l’association. Grâce à l’outil patiemment construit, il est désormais possible de bâtir sa généalogie sans passer de longues et éreintantes années de recherches solitaires, à sillonner le département. La recherche généalogique change de dimension et au-delà, la recherche scientifique tout court
Un indispensable outil pour la recherche scientifique.
Les 2 millions d’actes recueillis par les bénévoles et gérés par deux secrétaires qui alimentent la base de données, se révèlent utile à bien d’autres activités.
Certaines recherches autrefois impossibles en une seule vie sont réalisables en quelques jours de travail. La recherche change vraiment de dimension. Chaque année les bénévoles apportent plus de 100.000 nouvelles fiches de références collectées principalement en Aveyron, mais aussi en Lozère, Gard, Hérault et Tarn. Faire de la recherche médicale, historique, sociale etc., devient un régal. Il est même vivement conseillé de procéder à un débroussaillage du sujet en faisant appel aux ressources du CGA. De cette manière il est possible de faire apparaître les grandes lignes d’un sujet, sur la longue durée ou sur un territoire restreint. Ensuite le chercheur est plus armé pour se lancer dans des enquêtes plus approfondies dans les autres centres de recherche et de documentation. Chaque année qui passe voit s’accroitre le nombre de fiches de la base, la puissante et l’efficacité de l’outil.
Pour une recherche universitaire efficace.
Chercheurs, ne perdez pas de temps en recherches inutiles et hasardeuses.
Les services d’une base de données, comme celle constituée par le CGA, sont incontournables et un préalable à vos travaux. La base du CGA permet désormais d’avoir rapidement la trame d’une recherche sans perdre du temps dans le dédale des archives municipales et départementales. Ensuite il est plus aisé et plus rapide d’affiner les investigations. On peut maintenant conseiller aux chercheurs de venir commencer leurs recherches sur la base de données du CGA avant de s’aventurer dans les arcannes des archives publiques. La récente mise en ligne des documents d’Etat civil ne change rien à l’affaire, bien au contraire.
La recherche médicale :
La généalogie devient maintenant un outil auxiliaire de médecine, pour déterminer l’origine de certaines maladies et comprendre les phénomènes de transmission génétiques des maladies.
On peut ainsi passer en revue l’ensemble d’une population, d’un hameau, d’un village, et découvrir les relations établies entre tous les habitants, licites, illicites, consanguines ou étranges. Récemment, Monsieur et Madame Bénézet ont publié un ouvrage totalement inédit, fruit de 30 ans de recherche sur « la naissance en Aveyron ». La contribution de la base du CGA a été essentielle.
La recherche historique et sociale :
Dans le domaine historique il devient bien plus aisé d’identifier les acteurs d’un territoire, d’identifier les différents métiers, les stratégies d’alliances, de conservation du foncier.
L’Histoire locale ne peut plus être écrite de la même manière. L’étude de l’industrie et de l’artisanat peut faire de grands progrès. Dans le domaine des moulins, pièces essentielles de l’ancienne économie, il devient possible de remonter l’histoire de ces lieux atypiques qui changent souvent de noms et de meuniers. Cela permet aussi de valider la permanence d’une famille en un même lieu durant de longs siècles.
Les recherches sur un territoire donné :
Les informations collectées par les bénévoles du CGA permettent d’avoir accès à des informations cachées sur les particularismes des nos territoires. Les notes ajoutées sont très souvent riches en détails et informations locales.
Garantir la pérennité du Cercle Généalogique de l’Aveyron.
N’étant pas un service public et ne fonctionnant que sur ressources propres, le CGA ne peut exister que par la cotisation de ses membres.
Il lui faut en effet, payer le loyer du local qui lui permet de fonctionner et le salaire des secrétaires qui assurent le fonctionnement du centre de recherche. Rappelez-vous qu’il est ouvert toute l’année. Il faut en permanence de nouveaux membres, à la fois de simples adhérents actifs faisant des recherches et des adhérents chercheurs. L’association recrute donc des bénévoles qui acceptent de collaborer à l’enrichissement de cet outil merveilleux qu’est la base de données. Bienvenue aux nouveaux collaborateurs. N’hésitez plus à faire des recherches historiques ou familiales, rejoignez le CGA.
Faites le connaître à vos amis et parents. Bonnes et agréables recherches.
Jean Pierre Henri AZEMA