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PEYREBRUNE - HISTORIQUE et SEIGNEURS ou PROPRIETAIRES SUCCESSIFS

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PEYREBRUNE - HISTORIQUE et SEIGNEURS ou PROPRIETAIRES SUCCESSIFS
Frédéric PERIER - le 14 octobre 2019

Bonjour,
Je me permets de vous signaler petite une erreur dans cet article.
Ce n’est pas david de Castelpers qui est assassiné le 9 juillet 1616 au chateau de Reynes par son beau frere pierre de La Tour, en défendant sa soeur marguerite, épouse volage & aussi trucidée avec son amant (marques de Rabastens, vicomte de Paulin) par led La Tour. C’est son frère, antoine de Castelpers, marié avec marguerite de Tuffany, et père d’une fille naturelle : marie, recueillie par son oncle david, mariée le 30 avril 1630 au chateau de Coupiac avec jean IZARN, desquels je descends... (d’où mon intéret particulier pour cet évènement !)

Ledit assassinat a fait l’objet d’une communication par ph Corbieres, sur la base d’un rapport de police de l’époque, trouvé dans les archives dudit chateau de Reynies. Déroulement des faits, interrogation des temoins, description détaillée de la scene & autopsie des victimes, ce rapport est d’une grande modernité !
Cordialement

jean louis Lebecque

Petit extrait publié par Tallemant des Réaux, d’après l’historien Gramond dans "Historiae Galliarum libri"

Madame de Reniez étoit de la maison de Castelpers en Languedoc, soeur du baron de Panat, dont nous parlerons ensuite. Avant que d’être mariée au baron de Reniez, elle étoit engagée d’inclination avec le vicomte de Paulin [2]. Cette amourette dura après qu’elle fut mariée, et le baron de Panat étoit le confident de leurs amours. Ils en vinrent si avant qu’ils se firent une promesse de mariage réciproque, par laquelle ils se promettoient de s’épouser en cas de viduité : « En foi de quoi, disoient-ils, nous avons consommé le mariage. » [3] Un tailleur rendoit les lettres du galant et lui en apportoit réponse. Par l’entremise de cet homme, ces amants se virent plusieurs fois, tantôt dans le village de Reniez même, tantôt ailleurs, où le vicomte venoit toujours déguisé. Un jour ils se virent dans le château même de Reniez, presque aux yeux du mari. Madame de Reniez avoit feint d’être incommodée, et s’étoit fait ordonner le bain, et le vicomte se mit dans la cuve qu’on lui apporta. Enfin, ils en firent tant que le mari sut toute l’histoire, et, pour les attraper, il fit semblant de partir pour un assez long voyage [4] ; puis, revenant sur ses pas, il entra dans la chambre de sa femme, et trouva le vicomte couché avec elle. Il le tua de sa propre main, non sans quelque résistance, car il prit son épée [5] ; mais le baron avoit deux valets avec lui. Le baron de Panat, qui couchoit au-dessus, accourut aux cris de sa soeur, et fut tué à la porte de la chambre. Pour la femme, elle se cacha sous le lit, tenant entre ses bras une fille de trois à quatre ans, qu’elle avoit eue du baron, son mari. Il lui fit arracher cette enfant, et après la fit tuer par ses valets ; elle se défendit du mieux qu’elle put, et eut les doigts tout coupés. Le baron de Reniez eut son abolition [6]. Cette enfant [7] qu’on ôta d’entre les bras de Mme de Reniez fut, après, cette madame de Gironde, dont nous allons conter l’histoire ».

PEYREBRUNE - HISTORIQUE et SEIGNEURS ou PROPRIETAIRES SUCCESSIFS
Suzanne BARTHE - le 18 octobre 2019

Grand merci à Jean Louis LEBECQUE pour ces fort intéressantes précisions.
Il est important de faire part des informations que l’on possède sur telle ou telle famille afin d’en faire profiter l’ensemble des adhérents de notre cercle...

Bonne recherches !!!