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La Cadénède du XVIe au XIXe s. - La famille BOYER

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La famille BOYER de Millau : Qui est Pierre Boyer qui se marie en 1714 ?
Patrick Boyer - le 27 avril 2023

Le 12 février 1714 à Notre-Dame de l’Espinasse, Pierre Boyer, « fils de Pierre, marchand drapier » épouse Marie Descuret, fille de Joseph Descuret, notaire royal, et de feu Elizabeth Boyer. Qui est Pierre Boyer qui se marie ce jour-là ? Sur Geneanet, deux thèses s’affrontent. Il semble que le contrat de mariage qui trancherait la question soit introuvable. Et le curé de Notre-Dame ne mentionne pas le nom de la mère.

La première thèse dit que Pierre Boyer est un fils de Pierre Boyer et de Jeanne Bors, mariés en 1673, le père étant lui-même fils d’un autre Pierre Boyer, marié en 1638 avec Marguerite Benoit, ce dernier Pierre Boyer étant lui-même fils du couple Pierre Boyer & Jeanne Massavaques, mariés, ainsi que nous l’apprend M. Ramon Buera Boyer, en 1593.

La seconde thèse prétend que le Pierre Boyer qui épouse Marie Descuret en 1714 est le fils de Pierre Boyer, marié en 1679 avec Marguerite Ténières, ce Pierre Boyer étant lui-même fils d’Isaac Boyer et de Marguerite Gaven, mariés en 1650, Isaac étant le fils de Pierre Boyer et Isabeau Rebière, mariés en 1612.

Tel l’âne de Buridan, j’ai longtemps hésité entre les deux options. Il faut dire que, pour compliquer les choses, Marie Descuret a aussi des Boyer dans son ascendance : sa mère, Elisabeth Boyer, est la fille de Pierre Boyer et Catherine Ricome, mariés en 1672, ses grands-parents maternels sont Pierre Boyer et Isabeau Julien, mariés en 1644 ; ce dernier Pierre Boyer étant le fils d’Isaac Boyer et Marguerite Cros.

Ainsi toutes les ascendances nous mènent à Hugues Boyer et Hélix Genieys, qui sont parents à la fois 1) d’Isaac Boyer, époux de Marguerite Cros, 2) de Pierre Boyer, époux de Jeanne Massavaques, et 3) de l’autre Pierre Boyer, époux d’Isabeau Rebière.

La réponse à la question portant sur l’identité de Pierre Boyer qui convole en 1714 avec Marie Descuret, nous est peut-être donnée par le mariage de leur fille Marie Boyer (laquelle serait née en septembre 1733) qui épouse à ND de l’Espinasse le 1er juin 1763 Jean Antoine Unal, encore un notaire royal !

En effet, cet acte de mariage de 1763 nous dit que les deux époux ont obtenu une dispense de consanguinité du 3ème au 4ème degrés. Ici, il faut une explication : Jean Antoine Unal est en effet le fils de Jean Unal et Marguerite Boyer, mariés en 1690. Marguerite Boyer, sa grand-mère, est la fille de Jean Boyer et Marguerite Lavabre, mariés en 1668. Ce dernier Jean Boyer est lui-même fils de Pierre Boyer et Isabeau Rebière, que nous avons déjà rencontrés.

Il y a donc bien trois degrés générationnels entre Jean-Antoine Unal d’une part et Pierre Boyer & Isabeau Rebière d’autre part. Pour qu’il y ait quatre degrés du côté de Marie Boyer, fille de Pierre et de Marie Descuret, il faut donc accepter l’hypothèse selon laquelle ledit Pierre Boyer, époux de Marie Descuret, est le fils de Pierre Boyer & Marguerite Ténières, le petit-fils d’Isaac Boyer & Marguerite Gaven, et l’arrière-petit-fils des mêmes Pierre Boyer & Isabeau Rebière.

Les autres ascendances comprennent plus de degrés, celle avérée de Marie Descuret par Elisabeth Boyer compte six degrés jusqu’à Hugues Boyer et Hélix Genieys, celle supposée par Pierre Boyer et Jeanne Bors compterait cinq degrés jusqu’à ces mêmes Hugues Boyer et Hélix Genieys, et entre ce couple et Jean Antoine Unal, il n’y aurait pas trois degrés comme l’affirme la dispense, mais quatre.

Ces mises au point sont peut-être d’une lecture fastidieuse, mais elles sont indispensables si l’on veut parvenir à une synthèse, ne serait-ce que partielle, des multiples ramifications de la famille Boyer dans le Millavois de la fin du XVIème siècle jusqu’à l’aube du XIXème. (J’ai voulu mettre en gras certains passages, mais je n’y suis pas parvenu ...)

La famille BOYER de Millau : Qui est Pierre Boyer qui se marie en 1714 ?
Patrick Boyer - le 28 avril 2023

Me reprenant, je dis :"Marguerite Boyer, mère de Jean Antoine Unal" (et non pas sa grand-mère, comme je l’ai écrit ci-dessus) est bien une petite-fille de Pierre Boyer et Isabeau Rebière.

La famille BOYER de Millau : Qui est Pierre Boyer qui se marie en 1714 ?
Ramon Buera Boyer - le 28 avril 2023

Monsieur Patrick Boyer :

Réflexion très intéressante sur l’origine de ce Pierre Boyer marié à Marie Descuret en 1714.

Je commencerai par indiquer que, sans avoir trouvé de documentation qui assure à 100% qui est ce Pierre Boyer, je suis favorable à la deuxième thèse que vous exposez, dans laquelle vous croyez qu’il s’agit de Pierre Boyer Tenières, né à Millau en 1685 , fils de Pierre Boyer Gaven et Margueritte Tenières Lacaze.

Il faut dire que le nom de Pierre Ier a pu vérifier qu’il est le plus fréquent chez les hommes des différentes familles Boyer de Millau, depuis le XVIe siècle, fait qui fait qu’il y en a 5, 6, 7 et plus Pierre Boyers en même temps, que le deuxième patronyme n’étant pas utilisé en France, il est parfois assez difficile de savoir qui est Pierre Boyer, bien que le fait que sa profession soit indiquée aide parfois, mais comme vous le savez très bien le métier de "marchand drapier" il est très répandu dans de nombreuses succursales Boyer de Millau aux 17ème et 18ème siècles.

Ceci dit, je vais indiquer sur quoi je me base pour étayer votre thèse, à partir de ce que vous avez indiqué, sur la dispense de mariage de Jean Antoine Unal Boyer et de Marie Boyer Descuret.

Tout d’abord, dans le propre mariage de Pierre Boyer avec Marie Descuret Boyer, il est question qu’ils aient demandé une dérogation, sans en préciser la raison. Vraisemblablement il s’agit d’une renonciation à la consanguinité puisque, suite à sa thèse, Marie Descuret Boyer était la fille d’Elisabeth Boyer Ricome, petite-fille de Pierre Boyer Julien, avocat, arrière-petite-fille de Pierre Boyer Cros, fils d’Isaac Boyer Génies, se disant Isaac Boyer Génies, frère de Pierre Boyer Génies, arrière-grand-père de Pierre Boyer Tenières, ce qui indique que la dispense se faisait par consanguinité de 3 à 4 degrés.

Deuxièmement, il faut regarder les parrains et marraines et les témoignages des différents documents, et c’est ainsi qu’en 1715 Marie Boyer Descuret, fille de Pierre Boyer, marchand, et Marie Descuret furent baptisées. Son parrain est Pierre Boyer, marchand d’art. Dans les signatures on trouve le père des baptisés, d’abord de gauche en haut, deux autres de deux Boyers et un d’un Roi, en 1719 ils baptisent Jean Boyer Descuret, étant parrain François Rey, en 1722 Josep André Boyer Descuret, étant la marraine Margueritte Boyer épouse de François Rey, en 1724 à Jean Boyer Descuret, étant parrain Jean Boyer "maître perruquier", ceci étant évidemment Jean Boyer Miral, qui servira de témoin aux baptêmes de Catherine et Guillaume Boyer Descuret en 1727 et 1729, indiquant une relation familiale proche.

Troisièmement, il faut se référer au CM de Jean Boyer Miral avec Elisabeth Malmontet Bonafous, en 1724, où ils apparaissent en conseil de famille, Pierre Boyer, marchand drapier, oncle du mari, Pierre Boyer, son cousin germain, David Recoly son oncle maternel, et François Rey son cousin, pouvant vérifier qu’une des signatures est celle d’un Boyer, la même que celle de Pierre Boyer lorsqu’il épousa Marie Descuret en 1714, ce qui indique qu’il était soit l’oncle du marié, soit son cousin germain. , et comme on peut vérifier dans plusieurs actes que la signature de Pierre Boyer Gaven, l’oncle du marié, est celle en dessous de celle d’Elisabeth Malmontet, cela permet seulement d’affirmer qu’effectivement le Pierre Boyer marié en 1714 à Marie Descuret est Pierre Boyer Ténéres.

Enfin seulement deux autres renseignements, Marie Boyer Descuret, mariée en premières noces avec le notaire de Millau Jean Antoine Unal Boyer, décédé en 1769, succédé au notaire par son parent Jean Jacques Boyer Malmontet, fils de Jean Boyer Miral, et qui Marie Boyer Descuret a épousé Jean Victor Chalies, notaire de Saint Léons, pour la seconde fois, il me semble que son père Pierre Boyer n’a pas consenti à un tel mariage....

La famille BOYER de Millau : Qui est Pierre Boyer qui se marie en 1714 ?
Patrick Boyer - le 1er mai 2023

M. Ramon Buera Boyer,
Je viens de prendre connaissance de la réponse que vous m’avez faite. Je suis heureux de voir que nous parvenons aux mêmes conclusions. L’analyse que vous faites des signatures est très intéressante. Quant aux baptêmes, j’avais vu qu’effectivement, la branche Boyer-Miral-Malmontet était très présente lors des baptêmes du couple Boyer Descuret, ainsi que celle de François Rey et/ou son épouse Marguerite Boyer, ce qui renforce bien sûr la notion d’une parenté très proche entre ces trois familles. En ce qui concerne ce dernier couple (François Rey-Marguerite Boyé), ils se sont apparemment mariés le 01/12/1708 dans l’église Saint Etienne de Veyrac (aujourd’hui disparue) qui se trouvait à la limite des communes actuelles de Millau et d’Aguessac, sur le territoire de cette dernière commune. L’acte, mentionné dans les relevés du CGA, n’est malheureusement pas en ligne sur le site des Archives Départementales. Il semble que Marguerite "Boyé" y soit présentée comme de la paroisse Notre-Dame de Lumenson, habitant à Millau -ou l’inverse-, ce qui paraît cohérent si elle est la fille de Pierre Boyer et de Marguerite Ténières (qui était d’Aguessac dans cette paroisse) ou même de Marie Delteil, originaire de Compeyre qui anciennement ressortissait à cette paroisse ND de Lumenson (dont l’église, rétrogradée de matrice à annexe, fut emportée par une crue du Tarn au tout début du XIXème siècle).

Je ne sais pas ce qui vous fait penser que Marie Boyer (Descuret), veuve de Jean Antoine Unal, se serait remariée à Saint-Léons en 1771 sans le consentement de son père. Je ne trouve mention que de la dispense de deux bans. Mais si son père s’était opposé à ce second mariage, le curé l’aurait certainement mentionné, et il y aurait eu probablement, bien qu’elle fût majeure, production de lettres de respect. Peut-être que la santé de Pierre Boyer et son grand âge ne lui permettaient pas d’être présent au mariage. Il serait mort à Millau, si je ne me trompe, le 23/02/1773.

Des trois enfants nés du 1er mariage Unal-Boyer, je n’ai trouvé trace que du mariage à Millau le 14/01/1793 de Jean Antoine Unal (1767-1844) avec Marie Darnal.

Quant aux enfants nés du second mariage Chaliès-Boyer, le fils Pierre Jean Victor (1772-1818) a épousé à Compeyre le 27 août 1805 Marguerite Bernat-Milhavi. On trouve aussi le mariage de ses sœurs : 1) Louise Victoire Chaliès (née en 1775) X à St-Léons le 08/11/1796 avec Jean Paulet, natif de Saint-André (-de-Sangonis), dans le département de l’Hérault, et 2) Marie Jeanne Artémise ou Catherine Chaliès (née en 1774) qui épouse à Saint-Léons le 10/05/1803 son cousin au 4ème degré Marie Jean Frédéric Chaliès, né en 1773.

Sully Chaliès, avocat, qui, étant maire de Millau de 1888 à 1894, fit construire la digue et le quai qui porte son nom afin de préserver Millau des crues dévastatrices du Tarn, est un petit-fils de Pierre Jean Victor Chaliès et de Marie Marguerite(ou Madeleine) Bernat-Milhavy.

Il me reste à vous féliciter pour le travail remarquable que vous effectuez sur cette famille Boyer de Millau, et la connaissance que vous en avez, alors qu’à distance, et sans parler la langue française, les recherches ont dû être plus que difficiles ! Sans votre contribution, il y a beaucoup de documents qui seraient encore inédits. J’ai compris que vous descendiez directement de la branche passant par Jean Boyer (Miral) X Elizabeth Malmontet, puis Jean-Jacques Boyer et Marianne Combes. Quant à moi, je descends au moins deux fois de Jean Boyer (Genieys), époux de Catherine Reynes, d’une part en ligne strictement agnatique par Jean Boyer époux en 1596 de Jeanne Bessodes, et d’autre part par Françoise Boyer, épouse en 1618 d’Antoine Lavit. C’est seulement en 1868 que ces deux branches issues du même ancêtre se sont réunies dans le mariage de mes arrière-grands-parents Boyer et Bac.

Dernier point : concerne la Cadenède aux 19ème et 20ème siècles. L’étude présentée par Madame Barthe (nous sommes apparentés aussi, elle et moi) est certes très approfondie et très documentée. C’est le point de vue qui me gêne, le flou complet qui entoure le nom des propriétaires, comme si les propriétaires étaient un aspect insignifiant ou honteux. Je suis convaincu que les Boyer, puis leurs ayant-droit sont restés propriétaires de La Cadenède jusqu’en 1930, ce qui ne ressort pas vraiment de l’étude qui a été publiée dans ces colonnes. La dernière héritière des Boyer est décédée très peu de temps après cette vente, en 1934. Elle ne s’appelait plus Boyer, depuis trois générations, mais il existait un attachement, et cela, je voudrais bien le dire. Et les propriétaires ne s’appelaient pas non plus Barthe. Mais je ne veux pas m’attirer les foudres du Cercle, et donc, je préfère me taire depuis la parution de cette étude.

CM Jean Voctor Charlies- Marie Boyer Descuret 1771
Ramon Buera Boyer - le 5 mai 2023

Monsieur Patrick Boyer :

Merci beaucoup pour vos paroles, je vous remercie également pour les importantes contributions à l’étude des familles Boyer de Millau.

Concernant mon commentaire que Marie Boyer Descuret s’est mariée sans le consentement de son père Pierre Boyer, je le retire, sinon je l’interprète mal, puisque, comme vous le dites, je ne parle pas français, d’après ce qui est indiqué dans le CM de ladite Marie Boyer avec Jean Victor Charlies, fait le 23 avril 1771 devant le notaire de Millau Jean Jacques Boyer Malmontet, mon ancêtre.

Dans ces CM il est dit " A comparu demoisselle Marie Boyer fille majeure veuve de m. Jean Antoine Unal notaire Royal dud Millau habitant de lad ville, l’aquelle nous a dit et exposé, que voulant se marié avec m. Jean Victor Carliés notaire Royal du lieu de Saint Leons, et ayant pour effet proposé son mariage au Seur Pierre Boyer son père bourgeois de cette ville, y auroit d’abord consenty, mais ayaunt ensuite changé de sentiment il auvroit Refusé de donné son consentement, ce qui l’autoit obligé de leu faire signifie trois actes...".

Peut-être que j’ai mal interprété le texte...

Mariage Chaliès-Boyer 1771
Patrick Boyer - le 5 mai 2023

Mais non, M. Ramon Buera Boyer, vous n’avez pas mal interprété ce texte (le pacte de mariage du 23/04/1771) ! Et vous le savez pertinemment !
C’est moi qui n’en avais pas connaissance. Je m’étais pour vous répondre, basé uniquement sur l’acte du registre des mariages de ND de Lespinasse. Je n’avais pas cherché l’acte notarié. Je viens de le lire à l’instant (Ref. AD Aveyron MN 038381 - 3 E 4000 Séq. 14 F° 387-432 (22/04-22/05))

Et vous avez parfaitement raison : le père refusant de donner son consentement, il y a bien eu trois lettres de respect à lui adressées par sa fille Marie Boyer, veuve Unal, suivies de l’assignation du père devant le notaire. Le père ne s’étant pas présenté à cette assignation, au bout du délai légal d’une heure, le notaire a procédé à la passation de l’acte de mariage entre Jean Victor Chaliès et Marie Boyer. Une semaine après exactement, le 30, ils échangeaient leur mutuel consentement en l’église de Saint-Léons. SANS l’assentiment du père de l’épouse, ainsi que vous l’aviez non pas supposé ("il me semble", n’est-ce pas ?) mais indiscutablement établi !

Je ne crois pas que l’on puisse rien vous apprendre que vous ne sachiez déjà !

mes ancetres Boyer a Millau
Ramon Buera Boyer - le 5 mai 2023

Monsieur Patrick Boyer :

Concernant mes ancêtres Boyer, à part descendant de Jean Jacques Boyer Malmontet et Marianne Combes Jean, je descends d’autres Boyer de Millau :

 De Marie Boyer Massevaques, mariée à André Gary Delbourg, fille de Pierre Boyer Génies (premier) et de Jeanne Massevaques Fabre.

 D’Elisabeth Boyer Tenieres, mariée à Jean Andrieu Virgilie, fille d’Etienne Boyer Rebiere et de Beatrix Tenieres Lacaze.

 De Jeanne Boyer Reynes, mariée à Jean Guinet Causel, fille de Jean Boyer Génies, de la Cadenede, et de Catherine Reynes (fille de Pierre Reynes, nom de mère inconnu).

La famille BOYER de Millau : Qui est Pierre Boyer qui se marie en 1714 ?
Ramon Buera Boyer - le 1er mai 2023

J’ai aussi oublié de préciser que Margueritte Boyer, épouse de François Rey, marraine de Joseph André Boyer Descuret en 1722, est presque certainement Margueritte Boyer Tenières.