L’HISTOIRE de SUZON - Famille de GALATRAVE
BELIOT ou VELIOT
En se référant à l’ouvrage « Lire les écritures anciennes, de Roland de Tarragon », il ne fait aucun doute qu’il est écrit « Veliot », et non Beliot dans l’acte de mariage de Marianne et Antoine Jean de 1724. Sur tous les autres actes concernant cette famille, le « V » est incontestable.
De plus, le vrai nom est « Veluot ». Nous avons la signature du père de François, lors de son mariage en 1688 qui signe Veluot, ainsi que toute l’ascendance et la descendance.
Ensuite, le nom deviendra Veuillot, avec le représentant le plus « illustre » de la famille : Louis-François, écrivain et journaliste (1813-1883).
VORIETTE
Il ne s’agit pas de la Voriette, mais de la Boriette.
Ce mas existe toujours, il se trouve à environ 1 km du mas de Jean, après celui d’Azaïs.
C’est André Jean, fils d’autre André, petit-fils de Suson qui vendra le mas de Jean à Pierre Ramondec, notaire de Camarès, en 1834 pour la somme de 26.565 francs. Puis, il vendra quelques mois plus tard la Boriette à Charles Amédée de Montcalm-Gozom, pour la somme de 72.000 francs, perclus de dettes, ayant énormément investi dans l’aménagement de la Boriette (cf. « Briols dans le temps » d’André et Marie Leclaire).
L’exploitation comprend deux moulins à foulon, deux pour le blé et un dernier pour la fabrication de l’huile ; un atelier de filature, surplombant l’ensemble, composé d’une dizaine de métiers à tisser et de cinq cardes de diverses tailles ou utilisations.
Après la vente, durant quelques années il sera le métayer du nouveau propriétaire, avant d’acheter un domaine aux « Combes » à Brusque.
Serge d’Isernia