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Il y avait à Saint-Léons, dans les années 70, donc bien avant la construction de Micropolis, une vieille institutrice en retraite qui avait passé des années de sa vie à recueillir des documents sur Jean-Henri Fabre. Elle faisait visiter une pièce-musée au milieu du village où étaient présentés tous ces souvenirs, ces documents, ces manuscrits patiemment collectés (elle avait des correspondants dans toute la France et même au-delà jusqu’en Amérique).
C’était peut-être le plus modeste de tous les musées, mais elle avait des vues plus grandes. Et je me demande, si elle n’avait pas semé cette petite graine à Saint-Léons avec persévérance, si elle n’avait pas tant fait pour que la mémoire de cet homme de science, cet observateur minutieux de la nature, soit connue et reconnue dans le village (et dans le département) où il avait passé son enfance, je me demande, oui, si Micropolis aurait vu le jour dans ce même village quelques années ou décennies plus tard !
Je ne sais pas le nom de cette frêle mais opiniâtre petite vieille dame, mais si l’on veut célébrer la mémoire de Jean-Henri Fabre dans l’Aveyron, pour moi, ce juste hommage est indissociable du souvenir que je garde d’elle, qui rêvait de lui dédier un espace à la fois bien plus digne de lui, et en même temps pédagogique, en son pays !
Patrick Boyer
Un très grand merci à Patrick BOYER pour son commentaire.
Il fait allusion à Marie GAVALDA qui fut à l’origine du petit musée. Nous avons évoqué cette institutrice dans notre ouvrage (page 267).
SB