1698 - ARRENTEMENT
Magnifique article comme toujours qui nous permet d’en savoir un peu plus sur nos ancêtres aveyronnais.
Je voudrais ajouter, par rapport à la longue tradition protestante de la famille Malrieu, que bien que le protestantisme ait commencé à s’implanter à Millau en 1558, comme indiqué dans cet article, le 24 novembre 1561 Jean de Malrieu, notaire de Millau, fit une testament devant le notaire de Millau Antoine Daude, et dans ce testament Jean de Malrieu se déclare catholique.
Au contraire, son fils Antoine de Malrieu, dans son testament du 28 janvier 1570 fait devant le notaire de Millau Ramond Sambucy, se déclarait déjà protestant.
Merci Ramon pour votre commentaire. Comme indiqué dans notre article Cf. www.genealogie-aveyron.fr/spip.php?article1647. nous allons prochainement proposer sur notre site une généalogie de la famille de MALRIEU de Millau.
Dans cette généalogie nous présentons bien évidemment les testaments que vous évoquez, à savoir
– d’une part celui de Jean de MALRIEU, notaire ayant instrumenté à Millau de 1519 à 1568, et qui teste en date du 24 novembre 1561 (juste avant son décès) (AD 12 - 3E 11502 – Vue 1 séquence 13 - Me Antoine DAUDE notaire de Millau),
– et d’autre part le testament d’Anthoine de MALRIEU en date du 28 janvier 1570 (AD12 3E 12126 Me Raymond SAMBUCY).
A très bientôt pour des nouveaux échanges.
Bien amicalement
Suzanne
Mme Barthe :
Nous attendons avec impatience cet article sur la famille Malrieu, si importante dans la ville de Millau, notamment Jean et Antoine de Malrieu, notaires qui couvrent à eux deux une période de 100 ans, avec un grand nombre d’actes qui nous font découvrir la vie de nos ancêtres du Millau.
Je précise juste, même si je pensais sans doute en parler dans ce prochain article, que dans le testament de Jean de Malrieu, il indique avoir légué à son fils Antoine de Malrieu, les protocoles de celui qui fut notaire de Millau Durand Serventis, qui fut notaire de Millau, d’après les protocoles qui nous sont conservés, de 1482 à 1523, ce qui indique à mon avis que le notaire de Monsieur Serventis était assumé par ledit Jean de Malrieu.
Sachant que Jean de Malrieu a commencé son office de notaire en 1519, je comprends que Jean de Malrieu a assumé l’office notarial d’un notaire précédent en 1519 (d’après la liste qui existe dans l’AD, il ne peut s’agir que de De Saltel, même si je je ne suis pas très convaincu depuis qui se termine en 1520, ou un autre notaire dont les protocoles ont disparu), et en 1523 Jean de Malrieu prend la relève comme notaire de M. Serventis.
Cet héritage indiqué par Jean de Malrieu dans son testament est très significatif pour comprendre comment les actes notariés étaient conservés dans le passé, puisqu’il n’existait pas d’archives notariales.
Par exemple, mon ancêtre Jean Jacques Boyer Malmontet gardait au moins les protocoles de son parent, le notaire Jean Antoine Unal, qu’il remplaçait chez le notaire.
On attend le magnifique article sur la famille Malrieu.
Bonjour Ramon
Et une fois encore grand merci pour vos commentaires et votre implication.
La publication de la généalogie de la famille de MALRIEU de Millau n’interviendra pas avant quelques semaines, car comme vous le comprendrez, il nous faut diversifier nos sujets afin de satisfaire le maximum d’adhérents !
A très bientôt
Suzanne
Mme Barthe :
En réponse à votre commentaire sur la diversification de vos magnifiques articles, je vous propose, si vous le jugez intéressant, l’étude de deux CM d’un personnage qui, selon moi, a dû avoir une importance significative dans la ville de Millau au XVIIe siècle, en particulier Pierre de Bonnefous, docteur en théologie et ministre de l’Église réformée.
Le premier CM l’a fait le 15 février 1625 avec Isabeaux Gavalda et le second le 23 ? Février 1637 chez Anne de Voisin ?, tous deux devant le notaire de Millau Jean Vidal.
Du fait que j’appartiens à l’importante famille Bonnefous et que je suis un membre éminent de l’Église réformée de Millau, je pense qu’il peut être intéressant d’en apprendre un peu plus sur ces deux sujets.
Je m’excuse par avance si ces CM ont déjà été évoquées auparavant (j’ai regardé s’il y avait un article précédent dans le CGA et je ne l’ai pas vu), mais puisqu’il s’agit de la famille Bonnefous il se pourrait que ces CM aient été déjà connu.
Cher Ramon
Grand merci pour votre « suggestion d’articles », nous ajoutons donc ces deux Contrats de Mariage à notre liste (fort longue) de documents à étudier !
Comme vous le savez, nous tentons de proposer à nos lecteurs un nouvel article chaque 8 à 10 jours… mais d’une part il nous faut diversifier nos sujets (Actes, communications, généalogies, etc.), et d’autre part il nous faut également nous ménager un temps d’étude !
Au passage nous vous signalons que nous avons étudié la famille BONNEFOUS dans notre livre sur ARVIEU (pages 184 à 192) sans toutefois pouvoir, à ce stade, affirmer ou infirmer l’hypothèse (peu probable) d’un lien entre cette famille BONNEFOUS d’ARVIEU et votre Pierre de BONNEFOUS de Millau. Nos études à venir nous le diront !
A bientôt
Suzanne
Mme Barthe :
Concernant son dernier commentaire sur l’ascendance de Pierre de Bonnefous, on sait par le CM de Marc Bonnefous, notaire de Saint Vivan ?, avec Margueritte Guilhaumenc ?, fait le 14 juillet 1642 devant le notaire de Millau Jean Conducher, que ce Marc Bonnefous était le fils de feu Antoine Bonnefous et Catherine Vergire ?, de Millau, et comme indiqué à la fin dudit CM, parmi les témoignages figurait Pierre de Bonnefous, ministre, frère de Marc Bonnefous.
Dans les deux CM de Pierre de Bonnefous que j’ai évoqués dans mon commentaire précédent, on peut vérifier que Marc Bonnefous, notaire, a également comparu comme témoin dans chacun d’eux.
J’espère que cela pourra aider dans la généalogie de ces Bonnefous.