1561 - Testament de Jean de MALRIEU

Mme Barthe :

Mes félicitations pour un autre bel article dans cette affaire par un personnage très important du Millau du XVIe siècle tel que le notaire Jean de Malrieu, qui avec son fils, le notaire Antoine de Malrieu, comme très bien indiqué dans cet article, parmi les deux nous donnent un aperçu de la vie des citoyens de Millau et d’autres villes voisines sur un siècle.

Je voudrais seulement préciser, comme je l’ai déjà indiqué dans un commentaire que j’ai fait dans l’article que vous avez fait sur Paul de Malrieu, que bien que dans le testament de Jean de Malrieu il indique qu’il laisse les protocoles du regretté notaire Durand Serventis à son fils Antoine de Malrieu, je ne crois pas que Jean de Malrieu ait succédé à Durand Serventis comme notaire, comme vous le dites dans cet article, puisque Durand Serventis a des protocoles jusqu’en 1523 et Jean de Malrieu commence en 1519, considérant que Jean de Malrieu a succédé à quelque autre notaire dont protocoles Ils ne nous sont pas parvenus ou leur notaire a été créé ex novo.

Comme je l’ai indiqué dans mon commentaire, je considère que le fait qu’il n’y avait pas d’archives des actes notariés à cette époque, a amené les notaires à conserver les actes des notaires précédents, passant normalement de parents en enfants ou entre parents (rappelez-vous ce que j’ai commenté à propos de les notaires Jean Unal et Jean Jacques Boyer).

Le fait que Jean de Malrieu disposait des protocoles de Durand Serventis était probablement dû au fait que ledit Serventis n’était remplacé par aucun membre de la famille au sein de l’étude notariale et que Jean de Malrieu, au décès de Durand Serventis, absorbait ses clients.