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Cercle Genealogique de l’Aveyron
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Le BENEVOLE (Espèce Menacée, à Protéger)
En hommage à tous les bénévoles du CERCLE GENEALOGIQUE DE L’AVEYRON
Article mis en ligne le 29 juin 2015

par Suzanne BARTHE

Notre toujours facétieux « président d’honneur », Maurice MIQUEL, nous a fait parvenir le texte suivant … En espérant que « l’activus benevolus » résiste encore… et pourquoi pas se multiplie…

Le BENEVOLE (Espèce Menacée, à Protéger)

Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec des congénères : les bénévoles se rassemblent à un signe mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes, dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille, le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget. Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole et qui lui prend beaucoup de son temps, mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.

L’ennemi héréditaire du bénévole est le « yaqua  » nom populaire, dont les origines n’ont pu être à ce jour déterminées : le « yaqua » est aussi un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots : « Y a qu’à » ; ce qui explique son nom.

Le «  yaqua  » bien abrité dans la cité anonyme, attend ; il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave, « le découragement ». Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont visibles très rapidement : absences de pus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une cane à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent sur le sujet atteint un bon fauteuil et la télévision.

Les bénévoles décimés par le découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arriveront plus à se reproduire.

Les «  yaqua » avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennemi, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.

Texte écrit par un anonyme

Paru ce jour sur le site de BARRET
Un petit texte relevé sur le site "Racines Varoises"