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Cercle Genealogique de l’Aveyron
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Généalogie d’Amado BOUDOU, ancien vice-président de la République d’Argentine
Article mis en ligne le 20 mars 2016
dernière modification le 29 mars 2016

par Suzanne BARTHE

Voici la généalogie ascendante (agnatique) d’Amado BOUDOU ancien vice-Président de la république d’Argentine (du10.12.2011 au 10.12.2015), dont les racines paternelles sont solidement implantées dans le sud de l’Aveyron à Durenque, mais aussi au XVIIeme siècle à ARVIEU.

L’émigration aveyronnaise vers Pigüe ou sa région, commencée en 1880, s’est poursuivie jusque dans les années 1920.
Trois familles BOUDOU, originaires de Durenque, choisirent de tenter l’aventure argentine :
 Honoré Boudou, qui partit célibataire en 1884
 Paulin, frère d’Honoré Boudou, et Marie Boudou et leurs trois filles,
 Frédéric et Eugénie Boudou et leurs sept enfants (branche dont descend Amado), qui partirent en 1903.

Roberto Boudou, petit-fils de Frédéric, demeurant à Coronel Suarez a entretenu une correspondance suivie avec Maurice MIQUEL à qui il avait demandé d’établir sa généalogie familiale et des rencontres ont eu lieu durant les visites fréquentes de Roberto en Aveyron.

Par ailleurs huit lettres écrites par Frédéric et ses enfants à la famille Boudou d’Alidières, de 1906 à 1924, ont été conservées, et confiées à une certaine époque à Pierre HERAIL et Maurice MIQUEL aux fins d’analyse. Ce qui nous permet aujourd’hui de compléter la généalogie mise en ligne.

Suzanne Barthe

En remontant la généalogie d’Amado BOUDOU, nous retrouvons ses ancêtres BOUDOU au Puech Grimal de Caplongue d’Arvieu et ses ancêtres BALDET au Colombier d’ARVIEU, commune où le CGA tiendra son Assemblée Générale et les JOURNEES GENEALOGIQUES DE l’AVEYRON les 10 t 11 septembre 2016

La présente étude, publiée initialement en Janvier 2012 est actuellement complétée au fur et à mesure de nos travaux sur la commune ARVIEU

GÉNÉRATION I

1) Amado BOUDOU, est né à Buenos-Aires le 19 novembre 1963. Alors qu’il avait cinq ans, ses parents s’installèrent à Mar del Plata, où il fut élevé et où il fit de très brillantes études d’économie. C’est également un passionné de guitare électrique et de musique rock... et il participa à de nombreux concerts durant sa vie estudiantine...Diplômé en 1986 de l’université nationale de Mar del Plata, il a ensuite obtenu un doctorat au centre d’études macro-économiques d’Argentine. Entré dans le service public en 1998 après avoir occupé différentes fonctions dans le secteur privé, il a en particulier travaillé pour l’administration nationale de la sécurité sociale (ANSES), dont il a pris la direction en octobre 2008, jusqu’à son entrée au gouvernement.
Economiste et homme politique, il fut Ministre de l’économie de 2009 à 2011. il est Vice-Président de la République d’Argentine du 10 Décembre 2011 au 10.12.2015. De plus, il assure du 4 au 24 janvier 2012 la présidence par intérim.

Amado BOUDOU

Amado a pour compagne la belle journaliste Agustina Kämpfer, de 20 ans sa cadette. Couple « glamour » s’il en est… promis semble-t-il a une ascension politique fulgurante, car tous les experts s’accordent pour voir en Amado un très sérieux prétendant à l’élection présidentielle de 2015.

GÉNÉRATION II

2) Amado BOUDOU, surnomé "Aimé"
(fils d’Aimé, Cyrille, Frédéric, Joseph).

Amado (° 1936) et son épouse Azul (°1933) eurent deux garçons
 Amado (sosa 1)
 Juan

Amado et Azul sont retraités, et vivent toujours à Mar del Plata.
 

Amado à l’age de 10 ans

GÉNÉRATION III

 
4) Aimé, Cyrille, Frédéric, Joseph BOUDOU,
(fils de Gabriel, Frédéric et de Philomène, Eugénie VERNHES,
est né à Prunet, commune de Durenque le 13 mars 1896, à huit heures du matin.
 
 

GÉNÉRATION IV

 
8) Gabriel, Frédéric BOUDOU ,

Frederic Boudou

que l’on appelait "lo(u) Frico(u) de Puot"
(fils de Gabriel, Frédéric (1826-1891)
et Jeanne QUERBES (1820-1867), )

Frédéric est né à Durenque - Puot, le 27 septembre 1863.

Le 12 avril 1885, il épousa, à Cassagnes Béghones, Philomène, Eugénie VERGNES (ou VERNHES).

Eugenie Vergnes

9) Philomène, Eugénie VERNHES (VERGNES). née à Lédergues le 21 décembre 1858.

Le couple eut neuf enfants, tous nés à Durenque :

 Frédéric ° 21 janvier 1886,
+ à Durenque le 11 Juillet 1900
 Joseph ° 23 février 1888
 Firmin ° 15 janvier 1890
 Léon °25 Février 1892, futur époux de Léa Meiler (voir plus bas)
 Eugénie ° 2 février 1894

 Aimé ° 13 mars 1896, qui sera le grand père de notre Amado

 Emile ° 12 aout 1898
 Emilie Marie ° 1901 + 1901
 Marie Rosalie Léontine Angéline ° 22 aout 1902 qui restera célibataire et décèdera en Argentine vers 1935-1940 (elle s’occupera des deux enfants de son frère Joseph, dont l’épouse était décédée).

 Pendant un certain temps, Frédéric fut fermier d’une exploitation d’au moins quatre-vingts hectares, située à Prunet, dans la commune de Durenque. puis il s’installa définitivement à Puot, également commune de Durenque, sur une exploitation de 25 hectares, qui lui appartenait.
 L’exploitation de Puot, représentait, pour l’époque, une structure tout à fait viable. La famille Boudou, qui ne vivait donc pas dans la misère et la pauvreté n’était pas obligée de s’expatrier.
Mais, durant sa visite à Durenque, le 9 mai 1994, Roberto Boudou avait indiqué à M. Miquel et P. Hérail, que sa grand-mère, Eugénie Vernhes, avait fortement influencé son époux Frédéric Boudou, afin de partir en Argentine. Elle avait l’impression « que tout était fini en France », « qu’on ne pourrait plus rien faire », « que le monde courait à la guerre »… La perte de deux enfants en 1900 et 1901 avait aussi peut être poussé le couple « à partir vers de nouveaux horizons »… Rappelons que leur « cousin » Honoré Boudou (né en 1861) les avait précédés à Pigüe depuis décembre 1884 (où il restera jusqu’en 1910).
Selon les souvenirs de Léon Boudou, « Honoré les avait encouragés à s’installer en Argentine, leur promettant de leur louer 200 hectares ».

 Et Frédéric et Eugénie Boudou partirent pour l’Argentine... avec leurs sept enfants... En Novembre 1903, ils embarquèrent à Marseille, sur un vieux rafiot, appelé Les Andes, dont c’était la dernière traversée.

 Pendant tout le bon mois que dura la traversée, l’océan fut agité. Tout le monde à bord, y compris l’équipage, connaîtra quatre jours de mal de mer. Frédéric se fait embaucher aux cuisines, et ses fils sont chargés d’actionner les ventilateurs à bras pendant les repas. Moyennant quoi, la famille eut droit au régime alimentaire des premières classes… Arrivés à Buenos Aires, il fallut encore douze heures de voyage pour atteindre Pigüe. Léon BOUDOU expliquera plus tard, lors d’un séjour en France que ce qui les avait le plus surpris en arrivant à Pigüe, c’était « de voir une montagne aussi haute au milieu de la plaine ». Il s’agissait de la montagne de Cura Malal.

 La famille s’installe dans la maison qu’on lui a réservée et se met à cultiver la parcelle de deux cents hectares qui lui a été louée. Frédéric, le père, et ses deux fils aînés, Joseph et Firmin, s’occupent de labourer et ensemencer la terre. Ils disposent très vite de deux chevaux et de quatre paires de bœufs. Leur première moisson, pour laquelle ils embauchent trois ouvriers, sera excellente. Les autres enfants vont à l’école. Il ne faudra guère plus de trois mois à Léon pour apprendre l’Espagnol. En revanche, les parents mettront trois ans pour arriver à le parler… continuant entre eux à s’exprimer en occitan.

La famille BOUDOU à Pigüe, vers 1906 (Collection privée)
La famille BOUDOU à Pigüe, vers 1906 (Collection privée)

Une lettre, datée de Pigüe le 8 décembre 1906, est adressée par Aimé, alors âgé de dix ans et demi, à son parrain Henri Boudou. Elle semble inspirée par les parents ou le maître d’école…

« … Pour moi les meilleures nouvelles que j’ai à vous apprendre c’est de vous dire que je me porte mieux qu’en France, je vais chaque jour à l’école et en dehors des heures d’école je suis presque tout le temps à cheval pour faire les commissions de la maison et mes frères les plus grands conduisent les machines pour moissonner, ensemencer ou labourer selon la saison, c’est-à-dire qu’il y a du travail pour tous.

Emile aussi il monte à cheval pour aider à ramasser les chevaux. Nous en avons plus de cent, aussi nous avons ensemencé cinq cent hectares de blé sur les neuf cents que nous en avons. Nous avons beaucoup de maïs, malgré tout le travail nous allons chaque jour à l’école, nous l’avons dans la maison, étant trop loin de la ville, nous avons dû prendre un maître dans la maison avec lequel nous pouvons parler patois puisqu’il est aveyronnais et qui nous enseigne à écrire en français ce qui fait que quand j’aurai le plaisir de vous revoir je pourrai vous parler en patois comme autrefois et en attendant vous donner des nouvelles par écrit.

Je voudrais bien vous dire venez nous voir dimanche, nous ferons une course tous les deux à cheval ; mais quelle distance nous sépare ! Vous seriez tout étonné si vous voyiez ces plaines sans fin avec ces grands troupeaux de chevaux et puis quand vous entendriez le langage qu’on parle ici c’est alors que vous vous trouveriez dépaysé… »

 Prudents, nos Aveyronnais n’avaient pas vendu leur propriété de Puot avant leur départ en Argentine… se laissant une possibilité de retour si l’acclimatation se faisait mal… mais en 1911 ils vendirent la dite propriété rouergate pour investir en Argentine dans le district de Coronel Suarez, ville située à 60 kilomètres à l’est de Pigüe et de la Sierra de Cura Malal. Ils s’installent sur l’estancia Maipù, à Orbigny. Celle-ci est restée jusqu’à ce jour dans la famille de Joseph Boudou, fils aîné de Frédéric.

 La période de la guerre 14-18 rendra impossible les visites en France des fils Boudou (considérés comme déserteurs)… mais la famille continue à prospérer en Argentine et dans sa lettre du 14 mai 1919, Joseph Boudou écrit :

« … Ici nous allons tous bien pour le moment, nos affaires vont très bien aussi malgré que l’agriculture ne laissent pas comme ces années passées, mais en échange les animaux nous rapportent beaucoup.
Nous avons pour le moment cinq mille hectares de champs pour pâturage et nous semons deux mille et quelques hectares. Dans les cinq mille hectares nous y avons 1400 vaches et 12.000 brebis, ce qui nous rapporte beaucoup plus que le blé, car maintenant ce qui vaut c’est la viande pour exporter en Europe…
L’année dernière nous avons acheté entre Papa, Léon et moi 1508 hectares de terrain à raison de 480 francs l’hectare et nous pourrions revendre aujourd’hui en gagnant 150 francs par hectare, mais nous ne vendons plus… »

 Dans sa lettre du 12 février 1922, Frédéric Boudou donne des nouvelles de la famille :

« …Quant à nous, nous sommes tous en bonne santé, Joseph s’est marié il y a un an avec une anglaise. Il a un fils d’un mois… »

Le premier enfant de Joseph, prénommé Eugène, naquit à la fin de l’année 1921. Ill eut aussi une fille, Maria, puis sa femme décéda. Marie, la plus jeune des filles de Frédéric, se dévoua alors pour s’occuper de l’éducation des deux enfants.

A partir de l’année 1925, les correspondances semblent s’être interrompues, ou n’ont pas été conservées.

Certains des enfants de Frédéric et Eugénie, sont devenus, à leur tour, propriétaires d’estancias.

Les lettres de la famille de Frédéric Boudou nous permettre de suivre l’évolution d’une famille dont l’installation en Argentine est rapidement un succès.

GÉNÉRATION V

16) Gabriel, Frédéric BOUDOU, Travailleur,
(fils d’Antoine (1794-1862) et de Marie-Rose MOLINIER).
 Né à Durenque le 27 avril 1826,
 décédé le 15 mai 1891, avant-veille de la Pentecôte, à l’âge de soixante-cinq ans.
 Il s’est marié, à l’âge de vingt-cinq ans, le 1er septembre 1851 à Durenque avec Jeanne QUERBES (1820-1867).

17) Jeanne QUERBES, Servante,
( fille d’Antoine et Claire BORIES),
 Jeanne est née à Cassagnes-Begonhès le 16 avril 1820,
 décédée à Durenque le 26 novembre 1867, à l’âge de quarante-sept ans.
 
Le couple eut trois enfants :

 Marie Victoire Eugénie Boudou (18 52-1899), épouse de Marcellin Boudou (+ à Durenque le 30 janvier 1900), son cousin, demeurant à Fonbousquet, commune de Durenque. Marcellin et Marie Boudou était notamment les parents d’Elie Denis Boudou (1886-1970) qui vivait à Sajac, commune de Montclar. Grièvement blessé au cours de la guerre de 1914-1918, ce dernier fut amputé d’une jambe.

  Marie Emilie Boudou (° Durenque 8 avril 1860 + Durenque 23 avril 1899), épouse de Ludovic Salvan (Xiste Salvan, le père de Ludovic, avait été instituteur à Durenque). Le couple eut trois filles, toutes nées à Durenque : Marie Rosalie Emilie (° 2 Mars 1885), Marie Anaïs Joséphine (° 17 novembre 1886) et Albertine Zélie Marie Elise (°5 Septembre 1888)

 Gabriel Frédéric Boudou, qui épousera Philomène Eugénie Vernhes et sera l’arrière grand père de notre Amado.

GÉNÉRATION VI

32) Antoine BOUDOU,
(fils de Jean-François (1750-1827) et Elisabeth VIGROUX),
 Antoine est né à Alrance le 5 septembre 1794,
 Il décéda à Durenque le 4 décembre 1862, à l’âge de soixante-huit ans.
 Il avait épousé, à l’âge de dix-huit ans, le 31 juillet 1813 à Durenque Marie-Rose MOLINIER née en 1788.
33) Marie-Rose MOLINIER,
(fille d’Antoine et Marianne VAYSSETTE),
 Marie Rose est née à Alrance - Frétanels, le 3 mars 1788.

34) Antoine QUERBES, né à Cassagnes-Begonhès.
Il s’est uni avec Claire BORIES .
35) Claire BORIES.
 
 

GÉNÉRATION VII

 
64) Jean-François BOUDOU, Cabaretier,
(fils de Pierre et Catherine BALDET),
 Jean François est né à La Besse - Cadausset, le 1er janvier 1750,
 Il décéda à Durenque le 14 août 1827, à l’âge de soixante-dix-sept ans.
 Il s’était marié religieusement le 23 février 1784, veille de mardi gras à Durenque, après avoir passé un contrat le même jour à Durenque avec Elisabeth VIGROUX .
65) Elisabeth VIGROUX,
(fille de Jean-Pierre et Marianne PANIS),
née à Durenque.

66) Antoine MOLINIER, né à Alrance - Fretanels.
Il s’est uni avec Marianne VAYSSETTE .
67) Marianne VAYSSETTE.
 
 

GÉNÉRATION VIII

128) Pierre BOUDOU,
(fils de Pierre (†1732) et Catherine ALBESPY),
Pierre est né à Lestrade et Thouels - Cadausset.
 Il s’est marié religieusement le 5 février 1742 à La Besse , avant d’avoir passé un contrat le 7 janvier 1742 à Villefranche de Panat avec Catherine BALDET .
129) Catherine BALDET,
(fille d’Amans et Catherine SAINCT),
 née à Arvieu. le 24.12.1715.

130) Jean-Pierre VIGROUX, né à Durenque. Il s’est uni avec Marianne PANIS .
131) Marianne PANIS.
 
 

GÉNÉRATION IX

256) Pierre BOUDOU,
(fils de Pierre ( 1641-1721) et Magdeleine TERRAL ( 1651-1711)),
Pierre est né à Lestrade et Thouels - Cadausset,
Il décéda à Requista le 28 mai 1732.
Il s’est marié religieusement en 1708, avant d’avoir passé un contrat le 12 février 1708 à Alrance avec Catherine ALBESPY .
257) Catherine ALBESPY, fille de Jean et Jeanne GALTIER, née à La Besse - Lavernhe.

258) Amans BALDET, né à Arvieu. + à Arvieu (La Columblé) le1.12.1734
(fils de Jean BALDET et Catherine MARTY)
Amans s’est uni avec Catherine SAINCT le 23.12.1694 à Arvieu .
259) Catherine SAINCT (°12.10.1670 à Arvieu)
 
 

GÉNÉRATION X

512) Pierre BOUDOU, Paysan,
( fils de Jean (†< 1683) et Marie LAVERNHE (†< 1684)),
 Pierre est né à Arvieu - Puech Grimal bas psse Caplongue, vers 1641,
 Il décéda au Truel - les Rives, le 12 août 1721, à l’âge de quatre-vingts ans environ.
 Il s’est marié religieusement à l’âge de trente-deux ans environ, en 1673, après avoir passé un contrat le 2 mars 1673 au Truel avec Magdeleine TERRAL ( 1651-1711).
513) Magdeleine TERRAL, fille de Jean et Magdeleine CARCENAC,
 née à Villefranche de Panat - le Sarret, vers 1651,
 décédée au Truel - les Rives, le 19 février 1711, surlendemain de mardi gras, à l’âge de soixante ans environ.

514) Jean ALBESPY, né à La Besse - Lavernhe.
Il s’est uni par CL du 11.08.1680avec Jeanne GALTIER .
515) Jeanne GALTIER.

516) Jean BALDET
517) Catherine MARTY

518) Pierre SAINCT, du Colombier d’Arieu
(fils de Jean SAINCT et Jeanne VIALA)
s’est uni par CM du 24.01.1667, avec
519) Marguerite CORREGE
de Fouletiers d’Aures d’Arvieu
Fille de + Jean Corrège et de Marguerite Rech

GÉNÉRATION XI

1024) Jean BOUDOU
1025) Marie LAVERNHE

1026) Jean TERRAL +<1673
1027) Magdeleine CARCENAC

1028) Jean ALBESPY de Perbencoux (Durenque) X CM 05.02.1654
1029) Jeanne DELMAS du Coudol (St Etienne de Meilhas)

1030) Jean GALTEIR X CM 01.09.1659 +<1680
1031) Catherine CALVET d la Coste de Peyrebrune

1036) Jean SAINCT du Colombier d’Arvieu
1037) Jeanne VIALA

1038) Jean CORREGE de Fouleties d’Aures d’Arvieu
1039) Marguerite RECH

GÉNÉRATION XII

2054) Antoine CARCENAC +<1655
2055) Catherine DURAND

2056) Jean ALBESPY X CM 12.07.1609 Ginestoux de Durenque +<1654
2057) Marguerite ANGLES Masels de Cannac de Durenque+<1654

2058) Antoine DELMAS du Coudol (St Etienne de Meilhas)
2059) Catherine FABRE

2060) Me André GALTIER notaire
2061) Claire ROGER (alias ROUGIER) de Villefranche de Panat,- elle teste le 30.10.1633

2062) Michel CALVET de Boscvialle d’Alrance X CM 08.02.1629
2063)Jeanne ALARY de la Coste d’Alrance

GÉNÉRATION XIII

4112) Jean ALBESPY de Ginestoux de Durenque +<1609
4113) Catherine SANCH

4114) Jean ANGLES de Masels de Cannac de Durenque +<1609
4115) Jeanne RAOULS

4124) Guillaume CALVET + <1629
4025) Catherine POUGENQ

4026) Jean ALARY de la Coste d’Alrance +< 1629
4025) Elisabeth MALAVAL +<1629


Quelques nouvelles des membres de la famille BOUDOU ayant migré vers la Pampa

Evoquons à présent quelques autres membres de la famille BOUDOU...
Nous remercions du reste par avance tous nos amis généalogistes désireux d’apporter quelques feuilles à ce bel arbre…

Léon BOUDOU (1892-1982) et son fils Roberto BOUDOU (°1931)

L’un des enfants de Frédéric et Eugénie Boudou a gardé toute sa vie des rapports suivis avec la France et l’Aveyron, et conservé la nationalité française : il s’agit de Léon, leur troisième enfant, né à Durenque le 25 février 1892.
Il avait épousé, le 21 avril 1930, Léa Berta Meiller, fille de José Meiller et Zénobie Frayssinet, dont il eut un seul fils Roberto né en 1931.
Léon avait acquis l’estancia appelée l’Esméralda, dans le district de Coronel Suarez, d’une superficie de plus de 2500 hectares.
Léon et son épouse Pigui revinrent en France à plusieurs reprises : en 1950 avec leur fils Roberto, en 1964, en 1976 pour les fêtes du millénaire de Rodez et en 1980 pour leur noce d’or. Léon Boudou avait alors 88 ans. Lors de chacun de leurs voyages, ils allaient à Durenque et au petit hameau de Puot.

Léon est décédé à Coronel Suarez, le 26 décembre 1982.

Son fils Roberto, vit à Coronel Suarez. Il a acquis L’estancia la Cascade (1300 hectares), dans le voisinage de l’Esméralda. Roberto Boudou vient toujours à Durenque, tous les deux ans. Son petit fils Juan a également fait le voyage. Belle fidélité à Durenque…


Honoré-Marcellin et Paulin BOUDOU

Honoré-Marcellin (°10 Juin 1861 à Durenque) et son frère Paulin-Emile-Célestin (°16 février 1879) étaient les fils d’Honoré-Antoine Boudou (1812-1910) et Marie Gaubert, aubergistes à Durenque et propriétaires d’une petite exploitation. Honoré et Paulin étaient les cousins germains de Frédéric.

Honoré BOUDOU

Honoré BOUDOU fait partie du groupe fondateur qui arrive à Pigüé le 4 Décembre 1884. Au travers des lettres de Joseph BOUDOU, fils de Frédéric, nous comprenons qu’Honoré BOUDOU avait quitté la région de Pigüe vers 1910 et qu’il mourut dans la province de Mendoza le 18 octobre 1918, laissant une veuve, prénommée Albanie, originaire de Mazamet dans le Tarn.

Honoré BOUDOU avait du acquérir une exploitation agricole dans la province de Mendoza. Se sentant vieillir et malade, il avait écrit à plusieurs reprises à son frère Paulin en lui demandant de venir le rejoindre afin qu’il puisse lui transmettre ses biens. Ce dernier, qui avait trois fillettes, dut hésiter avant de se décider à partir. Lorsque Paulin et sa famille arrivèrent dans la province de Mendoza, la veuve d’Honoré avait détourné l’héritage à son profit… et ils durent donc s’en retourner.

Paulin BOUDOU

Paulin-Emile-Célestin BOUDOU s’était marié à La Selve en 1904, avec Marie Flottes, demeurant à La Malétie, commune de La Selve. Le couple eut trois filles : Maria (°1906), Henriette (°1908) et Gabrielle (°1914).

Après le décès d’Honoré, et un aller-retour dans la province de Mendoza, se retrouvant démunis, ils rejoignirent leur cousin Frédéric BOUDOU à Orbigny, dans la région de Coronel Suarez. Ce dernier les installa sur des terres lui appartenant. Paulin se mit à semer des céréales et à élever des bêtes.

Dans sa lettre du 22 juin 1924 Frédéric BOUDOU écrit : « … Paul, pour son compte, il en sème 200ha ; il est tout seul, sans domestique, il n’employe que deux hommes à la moisson. Il est très content car il s’est fait un capital qui vaut beaucoup plus que ce qu’il a en France. Il n’a pas l’idée de revenir en France… »

Mais Paulin BOUDOU fut tué accidentellement par un attelage le 8 novembre 1924 à Orbigny. Sa veuve et ses trois filles quittèrent alors l’Argentine et retournèrent en Aveyron.


Quelques réflexions sur l’implantation des familles rouergates en Argentine et en parituclier sur la famille d’Amado BOUDOU.

 La guerre de 1914-1918 en Europe, a très certainement créé, chez les « Aveyronnais de la Pampa » un certain ressentiment vis-à-vis de la France, et marquera une première rupture entre eux et la patrie d’origine. Joseph Boudou, dans deux de ses lettres, évoque « des problèmes pour obtenir des papiers pour venir en France ». Lui et ses frères, comme la grande majorité des hommes de leur âge n’ayant pas répondu à la mobilisation générale de 1914, furent considérés comme « déserteurs »… De ce fait, ils ne pouvaient entrer en France tant qu’ils étaient de nationalité française… Dans les registres de la commune de Durenque, un papier est apposé devant l’acte de naissance de chaque jeune homme concerné, par exemple face à l’acte de naissance du 13 Mars 1896 d’Aimé Boudou, nous pouvons lire « Prévenir la gendarmerie si l’intéressé sollicite une pièce d’état civil »

 Ainsi que nous l’avions indiqué dans notre avant-propos, trois familles BOUDOU de DURENQUE s’étaient installées en Argentine à la fin du XIVe et au début du XXe siècle… Mais seule la famille de Frédéric et Eugénie Boudou y fit souche… et comme nous le voyons aujourd’hui, un de ses descendants en est devenu « la figure politique incontournable »… le village de Durenque peut être fier de ce « rejeton » … Mais l’Aveyron tout entier, si nous en croyons la presse, se sent fier de ce descendant du pays..

 Depuis Jean Boudou, Paysan rouergat du XVIIe siècle jusqu’aux « estancias » de la « pampa argentine »… la famille Boudou, solidement structurée, a su se montrer courageuse et tenace au travail. Ils cueillent aujourd’hui les fruits de leur courage…

Cette généalogie est bien évidemment incomplète... mais donnera des pistes à nos amis généalogistes pour poursuivre leurs recherches (en consultant nos bases)... ou bien en échangeant par l’intermédiaire de notre site

S.B.

Sources -
 Correspondances (collection privée)
 Bases du CERCLE GENEALOGIQUE DE L’AVEYRON
 Travaux de M. Pierre HERAIL et M. Maurice MIQUEL