Forum de l’article
Adhérent du Cercle de fraîche date, et n’ayant jusqu’ici assisté qu’aux deux derniers rassemblements – j’habite au nord de l’Auvergne –, j’avais néanmoins rencontré Monsieur Miquel dont la personnalité et l’érudition forçaient l’admiration. J’avais aussi lu avec intérêt quelques-unes de ses communications publiées naguère sous l’égide de l’Université Populaire du Sud-Rouergue (Annales « Découverte du Rouergue »). Pour les adhérents du Cercle, Maurice Miquel était une référence ; mais il était aussi pour chacun, d’une certaine manière, quelqu’un de la famille, beaucoup plus qu’un cousin à la énième génération, le pater familias tutélaire de tous. Par l’évocation de ses souvenirs autant que par le fruit de ses recherches, ou par la vie qu’il a insufflée au Cercle Généalogique de l’Aveyron, il était un passeur qui nous rendait sensible notre propre histoire, familiale et personnelle. Je prends bien part à l’affliction de ses proches parents et amis.
Patrick Boyer