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La vie mouvementée d’un gentilhomme verrier du Rouergue au 17e siècle

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La vie mouvementée d’un gentilhomme verrier du Rouergue au 17e siècle
Dominique Guibert - le 15 avril 2012

Un article de Didier Coquillas, historien et archéologue de l’estuaire de la Gironde, nous apporte un éclairage nouveau sur l’origine de Vincens Amouy. Je cite :

« Les aires de production du verre et donc les verreries auxquelles le salicor était destiné étaient réparties dans l’ensemble de la forêt de la Double, des confins du Périgord jusqu’aux rivages de la Gironde. Il faut y ajouter quelques lieux de production dans le sud du Bordelais (Bazadais) et en Agenais. L’avantage de ces environnements était aussi de fournir le bois pour faire fonctionner les ateliers et le sable indispensable à la fabrication du verre. En Blayais, au XVIe siècle, ces verreries se concentraient à Marcillac, Donnezac, Reignac et Laruscade. Deux d’entre elles sont signalées à Laruscade dont celle du Tricollet dans les années 1560 qui appartenait à Antoine Coulomb et Jacques Robert. Les verriers étaient traditionnellement protestants en ce milieu de XVIe siècle et beaucoup venaient d’Aunis et de Saintonge comme c’est le cas pour ceux de Laruscade. Les productions verrières étaient destinées au Bordelais, Périgord et Toulousain. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les centres de productions glisseront sur les rivages de l’estuaire de la Gironde (Pauillac, Bourg-sur-Gironde et Bordeaux). »