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Complément à la généalogie de la famille Roquefeuil

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Complément à la généalogie de la famille Roquefeuil
Suzanne BARTHE - le 29 décembre 2011

Comme nous l’avons déjà souligné, la particule n’est pas obligatoirement synonyme de noblesse, tout comme son absence n’indique pas forcément la non appartenance à la dite noblesse. Il faut aussi noter les particules de « notabilité » (fréquente à une certaine époque par exemple chez les notaires et les marchands). Nous pouvons voir également dans les actes un ‘de’ précédant le patronyme principalement pour les filles « de »…

Pour ce qui est des ROQUEFEUIL, nous avons, d’une part, la famille à l’origine de l’une des plus anciennes maisons féodales du Languedoc et de Rouergue, dont l’appartenance à la noblesse est incontestable et qui s’est divisée en de nombreuses branches, dont l’une installée à VERSOLS, comme nous l’avons évoqué dans notre article sur VERSOLS ET LAPEYRE. Par ailleurs, nous avons une famille ROQUEFEUIL originaire de VERSOLS, étudiée par Maurice MIQUEL. Nous n’avons (pour le moment) aucun acte permettant de relier ces deux familles, et, comme vous le savez nos travaux se basent UNIQUEMENT sur des ACTES, et nous devons conserver cette politique afin de rester crédibles.

En ce qui concerne les TREMOLIERES : cette famille tire son nom et ses origines (dès le XIIIe siècle) du village de La TREMOLIERE, paroisse d’Arques, où elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Cette famille a également essaimé plusieurs branches qui se sont installées à Laissac, Rodez, Canet-de-Salars, Saint-Saturnin-de-Lenne, La Roque Vazergues, etc… Nos bases contiennent près de 150 CM et testaments sur ce patronyme, nous y trouvons des notaires, des avocats, des bourgeois, des laboureurs, mais aussi des travailleurs et autres brassiers. L’auteur de la branche TREMOLIERES DE ST SATURNIN est probablement Guillaume, notaire x Catherine Couderc. Leur fils, autre Guilhaume, contracte mariage le 21.111627, chez Me Anthoine Gaubert à Ségur avec Marie Buscalet. D’où François, également notaire, qui épousera par contrat du 17.08.1661, à Laissac, Suzanne Rotgier,.. Et Pierre, marchand, qui contractera mariage le 01.08.1667 avec Marguerite « de » Capblat, fille de Tristan Capblat, marchand, et de Delle Marthe de Malzieu. La descendance fort nombreuse de ces familles ne nous permet pas de tout évoquer dans ce commentaire, mais une consultation de nos bases ne peut qu’être utile …

Pour ce qui est de la famille RUDELLE, elle semble avoir son origine dans le village de NEIRAC où vivait au XVe siècle Hughes RUDELLE dont la descendance exerça le notariat, puis des charges judiciaires. Cette famille possédait des biens nobles dénombrés en 1634 par Jean et Antoine RUDELLE. Sur les 370 fiches de notre base « notaires », seulement un pourcentage infime est confirmé en noblesse (relativement tardivement) La branche issue de Jean Rudelle, de Cassagnes, marié avec Antoinette de Melet, fille de Thomas de Melet, bailli de Rodez, fut anoblie en 1573 et maintenue en noblesse en 1701. Nous citerons aussi le CM du 05.12.1680 : Noble Firmin de Rudelle, seigneur des Adrech, fils de + Noble Guillaume de Rudelle, Seigneur de La Fregière & de Delle Elizabeth de Barrau. Nous pouvons aussi citer le CM du 13.05.1744 (Me PONS – Rodez) Bernard de Rudelle, Seigneur de la Calmette, Conseiller du Roi, Lieutenant en l’élection de Rodez, Fils de Jean de Rudelle, avocat et de Catherine Calmette.

A chacun des chercheurs de voir à quelle branche de la famille il peut se « raccrocher »… en gardant à l’esprit que de toute façon la seule vraie noblesse est après tout celle du coeur